top of page

Les 12 pièces très très courtes

Les 12 pièces très très courtes

Les 12 pièces très très courtes
Accueil
les 12 pièces très très courtes
Le spectacle "Les 12 pièces très très courtes" est une série de petites histoires drôles, poétiques, dramatiques ou complètement loufoques. Vous pourrez y croiser une grand-mère acariâtre, un metteur en scène abject, un chef d'orchestre désemparé, deux pilotes d'avion taquins... Pour faire court: 12 pièces, 12 ambiances différentes, 40 personnages, tout ça en un peu plus d'une heure !

Crash d'avion

Un avion se rapproche dangereusement du sol, une femme essaye de calmer sa voisine.

 

L’enterrement

Lorsqu’un riche jeune homme meurt dans des conditions troublantes, les languent se délient rapidement.

Critiques au deuxième balcon

Que se passe t-il lorsque deux spectatrices s'ennuient pendant une représentation de théâtre?

Monsieur pipi

Cet homme nous ouvre les portes de son lieu de travail et nous raconte quelques anecdotes.

Remember

Comment mettre de la poésie dans la vie d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer.

Retrouvailles

Deux amis se retrouvent après une quinzaine d'année. Après la joie de se revoir: les règlements de compte.

Joyeux anniversaire mamie

Rendez-vous familial pour fêter une mamie qui exècre sa famille.

Le refuge

Un couple se rend dans un refuge afin d'adopter...un animal?

​Purcell a mal aux oreilles

Comment salir l’oeuvre d’un immense compositeur

Chronique (d'un cleptomane amoureux)

Un  homme se remémore son passé au moment où sa vie a pris un tournant spécial. 

 

Retour aux sources

Bienvenue dans un stage de remise en forme physique et psychique. Pour ouvrir ses chakras il faudra s'accrocher.

Vasiliev, metteur en scène et deux Molières

Un metteur en scène martyrise ses deux comédiens en voulant imposer sa vision de la pièce.

Salomé Mandelli

Salomé Mandelli
Salomé Mandelli a reçu une formation professionnelle de comédienne durant 3 ans à l’Atelier International de Théâtre Blanche Salant et Paul Weaver, elle a suivi différents stages allant du training au clown. Elle joue dans des créations contemporaines : Ombres lointaines et Mascarades de Herman Delikayan au théâtre Berthelot ainsi que Le crépuscule d’une étoile de Vladimir Pronier au théâtre du Funambule Montmartre et Error Error (qui est dans ma tombe?) d’Alexandre Pageault  puis récemment elle a joué au Café de la Gare dans une pièce de Manon Rony :  JEAN this is the end;  ou des pièces plus classiques comme Georges Dandin ou Alexandre Le grand. Elle crée parfois la musique des spectacles dans lesquels elle joue et s’est également essayée à la mise en scène aux côtés d’Herman Delikayan pour Le moustique d’Eric Wiener.

 

 

Steva Botti
Steva Botti a suivi les cours de l’atelier international de Théâtre B.Salant et P.Weaver. Il a travaillé le clown avec Mylène Lormier , le jeu de masque au théâtre de l’épée de bois avec Antonio Diaz-Florian  ainsi que le travail de l'acteur avec Christine Boisson . Il a joué dans Vivre Debout une pièce sur la Résistance Française, dans le crépuscule d'une étoile au théâtre funambule Montmartre et dans George Dandin au théâtre Berthelot. Il interprète le rôle d'un moustique au théâtre du passage vers les étoiles et joue dans "Error error" de Alexandre Pageault au théâtre le Proscenium . Récemment il a joué le rôle d'un ancien militaire dans une pièce de Julien Lefebvre. Il a aussi tourné dans plusieurs courts et moyens métrages , web-séries, pilotes série et films institutionnels.

 

 

 

Leïla Bakhchi
Formée à l'Ecole Jacques Lecoq et à l'Atelier international de Théâtre de Blanche Salant, elle est partie approfondir sa formation en Biélorussie pendant un an. Elle y a suivi une master class intensive à Minsk, où elle a été formée aux techniques du théâtre russe. Elle a travaillé sous la direction de metteurs en scène biélorusses reconnus , notamment dans « Hamlet » de Shakespeare mise en scène par Andreï Savtchenko où elle interprétait le rôle d'Ophélie, et « L'Orchestre » de Jean Anouilh sous la direction de Katia Ogorodnikova . Depuis son retour en France, elle a joué au théâtre dans la pièce « Error Error » d'Alexandre Pageault, au théâtre Le Bout, a co-réalisé son premier court-métrage « Enjoy » et joué dans plusieurs court-métrages et web séries.             

 

 

 

Hélène Bayard
Hélène Bayard est comédienne, metteuse en scène, professeur de théâtre et adaptatrice. Elle a travaillé avec Guy Rétoré, Philippe Avron, Jean-Pierre Loriol, Paolo Magiulli, Jean Guerrin, et Pierre Trapet entre autres. Elle dirige depuis 1981 la Compagnie de l’Arbre Sec, elle signe plus d’une vingtaine de mises en scène d’auteurs comme Euripide, Marivaux, Molière et bien d’autres. Elle dirige également des ateliers avec sa compagnie. Elle s’est produite dans de nombreux spectacles ces dernières années comme Stabat Mater Furiosa de Jean Pierre Siméon et Le Home Yid de Jacques Kraemer. Elle a également joué dans les trois premières créations d’Herman Delikayan.

 

 

 

 

Jacques Buron
Après voir été pensionnaire à la Comédie-Française, Jacques Buron a fait partie de la troupe Renaud-Barrault. Au cinéma, il a notamment tourné dans Grosse fatigue de Michel Blanc, Coeur de hareng de Paul Vecchiali et, plus récemment, dans Voici venu le temps d'Alain Guiraudie. Au théâtre, il a adapté, joué et mis en scène la pièce Bonsoir, Monsieur Williams de Jean-Yves Simon. On a également pu le voir dans Comédie sur un quai de gare de Samuel Benchetrit où il reprenait le rôle créé par Jean-Louis Trintignant et, dernièrement, dans Nuit d'orage sur Gaza de Joël Jouanneau.

 

 

 

 

 

Laure Majnoni 
Après une formation de 10ans de danse et 3 ans de mime Laure suit différentes écoles de théâtre dont le studio 34 et Acting international. Elle est comédienne dans diverses troupes, la compagnie Sevane, la compagnie scenenkit, la Comédie Tour Eiffel et La Compagnie des Papillons dans le ventre. Elle joue entre Autre dans– Miroir miroir...d’après le mythe de Psyché, Quand X rencontre Y et Contes à rebours de M.Gourdol, G.Dandin de Molière, Mascarades d’H.Delikaya… Elle joue dans 5 minutes de plaisir, 30 ans d’emmerdes de G.Hoyer de 2010 à 2015 et actuellement dans petite goutte d’eau deviendra grande, de S.Hoyer -petit Molière du meilleur spectacle jeune public 2013- ainsi que Lili l'hirondelle fait le printemps sa dernière création.

Steva Botti
La pièce
Bande - annonce
La troupe

CONTACT

Veuillez compléter chaque champs.

INFORMATIONS TECHNIQUES

Durée du spectacle : 1h10

Spectacle avec très peu de décor 

Plateau : ouverture minimum 4m

                    profondeur minimum 3m

Message réceptionné !

Contact

Six acteurs vont et viennent sur la scène intimiste, de la Comédie Nation ; jonglant brillamment avec les rôles, les lumières et les costumes, ils tissent Douze pièces très courtes qui dessinent une fresque de Caractères hauts en couleur, évoluant dans un univers où les faux-semblants et les masques quotidiens tombent, où sont mis à nus les petits défauts et les gros travers.

Les douze saynètes sont menées avec brio et l'on voit évoluer une galerie contrastée de personnages dans une ambiance drôle et décalé. Les situations mises en scène jouent avec les mises en abyme ; elles sont vivantes, réalistes - parfois loufoques - et montrées avec un humour sans concession qui parfois se fait satire, parfois flirte avec l'absurde. Alors le rire naît, mais un rire clair-obscur, toujours un peu grinçant – le rire qui mesure les faiblesses et les ridicules humains : de ce couple de bobos qui vient acheter, croit-on, un animal domestique ; de ce metteur-en-scène capricieux jusqu’au grotesque ; de ces petits-enfants qui cachent mal, derrière l’affection niaise qu’ils vouent à leur grincheuse aïeule, de moins avouables intentions. Moralistes sans être moralisatrices, les saynètes peuvent, pourtant, se faire d’une douceur toute poétique lorsqu’elles montrent ce couple âgé qui valse encore avant de mourir bientôt. Là encore, c’est l’amour sans fard qui est montré, dans toute sa puissante fragilité, comme étaient affichés, plus haut, les défauts et les poses ; et le rire s’adoucit alors et se teinte de nostalgie.

Mais, plus encore, ces Douze pièces très courtes ont une portée symbolique. Avec une sorte de tendresse lucide, les acteurs nous invitent à une réflexion sur le sens de la vie, sur le temps qui passe, sur l’imbécillité des ambitions qui ne veulent connaître qu’elles-mêmes, et sur la mort enfin – car c’est bien sur la mort que le spectacle s’ouvre et se ferme : sur une jeune veuve éplorée, convoitée, jalousée ; et sur une jeune femme célibataire qui a peur de mourir sans avoir vécu. Ainsi, la courte pièce, Purcell a mal aux oreilles semble être également l’allégorie de l’Impuissance tragique à diriger son destin : on voit l’actrice (Salomé Mandelli) qui monte, seule sur scène. Elle est habillée en chef d’orchestre. Elle est pleine d’appréhension et d’espoir. Elle fait face au public et fait mine de diriger un orchestre imaginaire – mais qui s’effondre ; alors elle le reprend, elle persévère, mais tout sombre désespérément dans la cacophonie et les huées. Et elle sort en pleurant. Qui n’a jamais ressemblé à ce chef que ne suit plus personne ?

Poétiques, décalées, et tragiques parfois, ces Douze pièces nous montrent précisément par l'illusion théâtrale, que la vie est un théâtre, avec ses faux-semblants, ses masques et ses mises en scène. Et elles rendent hommage à ceux qui, précisément, devenus lucides, sont devenus tout simplement humains. Alors qui sont-ils, ces sages qui n’ont plus besoin d’avoir peur d’échouer, d’être seul ou de mourir ? Ils ne jalousent plus, ils ne s’aveuglent plus d’ambitions, ils osent regarder le temps qui passe et jettent sur le monde un regard compatissant. Ce sont sans doute les personnes pleines d'âge et de raison. Il y a, ici, en filigrane, un hommage rendu à la sagesse de ceux qui ont vécu. Et c’est peut-être, finalement, dans cet hommage, que l’on retrouve, diffus, de pièces en saynètes, que se situe l’unité de cette fresque théâtrale originale… 
Maxence Quillon

Une grand-mère acariâtre dont c’est l’anniversaire, des spectatrices très critiques, un metteur en scène caractériel, une adoption un peu particulière…

Autant de petites tranches de vie de styles variés qui se complètent dans un spectacle kaléidoscopique et enlevé.

C’est en effet à une proposition originale et rondement menée que nous convie la Compagnie Sevane avec "Les 12 pièces très très courtes" écrit et mis en scène par Salomé Mandelli et Steva Botti, suite de scènes autour du théâtre, de la vie quotidienne ou de la famille.

Dans chacune de ces petites histoires, un ou deux personnages sont mis en vedettes, pour mieux cerner leurs failles ou leur humanité. C’est décapant, touchant ou osé. On peut penser parfois à du Jean-Michel Ribes ou Jean-Paul Alègre pour cette galerie de personnages banals dans des situations cocasses qui cachent une émotion jamais lointaine.

Même si l’écriture gagnerait à être resserrée et la mise en scène développée, on ne s’ennuie pas, ces petites histoires aux chutes parfois surprenantes sont tout à fait piquantes et il se dégage de l’ensemble un bel esprit de troupe.

 Nicolas Arnstam - froggy's delight

C’est un incroyable challenge des artistes et des metteurs en scène.
Les décors et les costumes changent, en un instant, et le spectateur est donc transporté d’une ambiance à l’autre, suivant des personnages très différents dans des histoires qui le sont tout autant…

Sur les douze pièces, forcément les préférences se dessinent, mais cela permet de présenter un spectacle qui ne peut que plaire à tout le monde !
On rit, on écoute attentivement, on se questionne, on est ému… et on rit à nouveau.
L’ensemble est très bien ordonné et surtout les textes écrits par Salomé Mandelli et Steva Botti sont savoureux. Chacun en prend pour son grade et se retrouve caricaturé.

Cette pièce était lors d’une date unique, comme je l’ai dit, mais mériterait réellement d’être reprogrammée! On y passe un très très bon moment… trop court !

lesmirettesdelaurette.com

Critiques
bottom of page